Basé sur les réponses d'un échantillon de 1007 Français gagnant le Smic ou moins, une étude de l'IFOP met en lumière les conséquences de l’inflation flagrante dans l'assiette des Français dont plus d'un sur deux (53%) confient avoir réduit les portions consommées, en raison de la hausse des prix. Parmi les plus précaires notamment les étudiants, les retraités, plus de quatre sur dix (42%) affirment avoir été contraints de supprimer un repas par jour.
Si l'inflation générale est presque 6 % en France, elle a encore accéléré dans l'alimentaire (+15,8% après +14,8% en février). En ce qui concerne la viande, la hausse du prix montre un essor de 20%.
Les habitudes de consommation des Français ont également été bouleversées par l'inflation, note le sondage, faisant écho à de multiples études sorties ces derniers mois. Par exemple en matière d'achats de fruits et légumes, dont 52% des sondés confient qu'ils s'en offrent moins qu'avant la période d'inflationniste. Avec un risque sanitaire potentiel : deux personnes interrogées sur trois ont peur que ces changements d'habitudes alimentaires aient un impact négatif sur leur santé à long terme, a rapporté le Figaro.
Dans un article sur le sujet, la BFMTV déclare que selon une étude menée par Réseau action climat et Harris Interactive, près de six Français sur dix (57%) déclarent consommer moins de viande qu'il y a trois ans. Ils sont aujourd'hui 27% à déclarer manger de la viande au moins une fois par jour (-6 points par rapport à 2021) et 62% à en manger au moins une fois par semaine, mais pas tous les jours (+6 points). On ne compte que 2% de Français que n'en consomment jamais.
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