Emmanuel Macron se rend ce lundi à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, à l’occasion d’un déplacement consacré à l’installation des nouvelles brigades de gendarmerie en France.
Le président sera accompagné de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, ainsi que du général d’armée Christian Rodriguez, directeur général de la gendarmerie nationale.
200 nouvelles brigades sont prévues par le régime français, elles prendront plusieurs formes : soit fixe avec une dizaine de gendarmes, soit mobile avec environ six militaires qui auront un camion pour se déplacer sur leur zone. Ces brigades mobiles auront exactement les mêmes moyens et fonctions que les brigades fixes. L'ensemble représente 2 144 gendarmes supplémentaires sur tout le territoire français, rapporte L’Indépendant.
Actuellement, il existe quelque 3 500 brigades de gendarmeries sur l’ensemble du territoire français.
Le rôle des gendarmes dans la répression des manifestations comme celle de Deux-Sèvres est toujours noté par les organisations et des collectifs de la défense des droits de l’homme.
Quelques messages se cachent derrière cette annonce du président Macron. Premièrement, cette décision concerne la hausse de l’insécurité et les crimes organisés dans les grandes villes en France.
Pourtant, d’après les sondages, la popularité des gendarmes selon les Français est plus élevée que les policiers, surtout après les violences policières et les meurtres commis en France contre les manifestants au cours de ces derniers mois.
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