En été 2006, après la Victoire contre l’agresseur israélien, Nasrallah se rend au sud, tout près des frontières risquées avec le régime sioniste et prononce son discours le plus historique. L’intervention du grand chef du Hezbollah commence avec ces mots : « Salut à la nation du Liban, la nation la plus grande, la plus noble, la plus purifiée, la plus honorée. »
Dans son message sur X, le président Pezeshkian reprend les mêmes termes pour désigner les Libanais dans ses mots à l’occasion de la cérémonie grandiose de funérailles de Nasrallah, une cérémonie de deuil, devenue plutôt une célébration de la légende nouvellement renée de l’ancien chef martyr du mouvement islamique de Résistance au pays du cèdre.
« La grande nation du Liban mérite d’être fière de tous ses fils courageux – en particulier de ces deux grands dirigeants. Des héros qui sont restés fidèles à leur pacte d'Alliance et ont défendu l'honneur de la Nation jusqu'à ce qu'ils soient martyrisés sur le chemin d'Allah. », écrit Massoud Pezeshkian dans un message bilingue en arabe et en persan.
Le général iranien Abbas Nilforoushan, commandant adjoint des opérations du Corps des gardiens de la Révolution islamique au Liban, le plus haut gradé militaire iranien alors présent sur le sol libanais, était également aux côtés de Nasrallah au siège du Hezbollah au sud de Beyrouth lors de l'attaque criminelle du régime sioniste, le 27 septembre 2024.
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