Lors d'une interview télévisée, Abbas Araghchi a déclaré: "Avec le retrait des États-Unis du JCPOA et la reprise des sanctions contre l'Iran, nos intérêts dans le cadre de l'accord de Vienne ont été réduits à zéro. Nous avons donc réduit nos engagements en cinq étapes. Dans la deuxième étape, nous avons annoncé que nous n'étions pas satisfaits du pourcentage d'enrichissement de 3,67% et nous augmenterons le pourcentage d'enrichissement."
"L'enrichissement d'uranium à 20% est pour les besoins du réacteur nucléaire de Téhéran, et selon la loi votée par le parlement. Nous avons réalisé un enrichissement à 20% en moins de 12 heures. Si les parties signataires du JCPOA reviennent à leurs obligations, nous pourrons également revenir à nos obligations.", a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
Le numéro deux de la diplomatie iranienne a ajouté: "Dans la loi votée par l'Assemblée islamique, il est mentionné que techniquement et technologiquement, il existe une capacité d'enrichissement de plus de 20% dans le pays, mais nous enrichissons selon nos besoins et nous ne croyons pas aux armes nucléaires. Les armes nucléaires n'ont aucune place dans nos principes de défense et de sécurité. Notre programme est basé sur les besoins du pays et nous n'avons pas besoin d'enrichir à un taux supérieur à plus de 20%."
"Les accusations qui veulent attribuer un aspect militaire aux activités pacifiques nucléaires de l'Iran ne sont que des allégations sans fondement. L’Iran a toujours prouvé son engagement de ne pas vouloir produire d’arme nucléaire. La République islamique d'Iran a rempli ses obligations de bonne foi, et par conséquent personne au monde ne peut accuser l’Iran dans ce sens. Aujourd'hui, il est temps pour d'autres parties d'accomplir leurs engagements dans le cadre du JCPOA pour que l'Iran puisse bénéficier de la levée des sanctions.", a conclu le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
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