Concernant le suivi des pourparlers de vienne, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré : « La visite de M. Bagheri à Téhéran, comme beaucoup de ses autres visites, était pour des consultations nécessaires avec le Conseil suprême de sécurité nationale qui est chargé des pourparlers. Ce conseil est dirigé par le président; Par conséquent, le voyage de M. Bagheri et les nombreuses réunions que nous avons eues, concernaient les questions restantes dans le procès des négociations. »
« Un projet d'accord a été préparé et il était nécessaire d'étudier attentivement ce projet. Il y a encore des problèmes pour lesquels M. Bagheri a reçu les instructions nécessaires pour parler aux autres parties. Malheureusement, l'Occident et les États-Unis n'ont pas encore pris de décision politique sur les trois questions principales. », a ajouté Khatibzadeh.
« Dans les contacts, nous avons essayé de clarifier pour la partie occidentale, les lignes rouges de la République islamique d'Iran, la logique, la raison et la manière de résoudre ces problèmes, ainsi que les positions de Téhéran. Nous sommes maintenant à un point où nous pensons qu'il n'y a pas d'ambiguïté pour Washington et l'Europe sur ces lignes rouges. Nous espérons fermement que les autres parties ne prolongeront plus les pourparlers. », a souligné le haut diplomate iranien.
Concernant l'impact de la guerre d'Ukraine sur les pourparlers de Vienne, Khatibzadeh a déclaré : « Dans le domaine de la diplomatie, il n'y a aucun lien entre la guerre d'Ukraine et les pourparlers de Vienne. Au fond, tous ceux qui connaissent la diplomatie savent que les négociations diplomatiques poursuivent diverses affaires dans leur propre cadre. »
« Ce qui est fait à Vienne est basé sur une compréhension de toutes les parties signataires du JCPOA et des États-Unis, et une nécessité pour se négocier était sentie par toutes les parties de négociations; Par conséquent, ce qui s'est passé à Vienne était professionnel et une tentative a été faite pour obtenir un résultat convenable. Plus de 98 % du projet qui a été préparé a été rédigé et édité conjointement, et ce qui reste, ce sont certains problèmes qui doivent être résolus. », a indiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne.
« Nous avons eu des discussions sur des questions liées à la levée des sanctions, au domaine des garanties et à certaines revendications politiques concernant les activités pacifiques de la République islamique d'Iran, qui doivent être résolues dans un contexte approprié. Toutes les parties sont à Vienne pour mener les pourparlers dans le cadre de leurs propres intérêts légitimes et évidents. », a rassuré Khatibzadeh.
« Nous ne sommes pas à Vienne pour conclure un nouvel accord. L'accord a été conclu en 2015 et nous sommes en avance. L'Iran et le P4+1 sont à Vienne pour s'assurer que si les Etats-Unis veulent revenir au JCPOA, ce retour sera un procès de longue durée. Nous devons nous assurer que la réintégration des États-Unis au JCPOA est conforme au respect des obligations américaines en matière de sanctions, et il est naturel qu'eux, en tant que responsables de la situation actuelle, devraient rassurer tout le monde. », a noté le porte-parole du Ministère iranien des Affaires étrangères.
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