S’exprimant aux micros des journalistes depuis l’avion présidentiel d'Air Force One alors qu'il accompagnait le président américain Joe Biden pour sa visite en Europe et son déplacement à Bruxelles : « Nous avons progressé ces dernières semaines. Il y a encore des problèmes. »
« Nous sommes prêts pour les deux mondes, avec ou sans JCPOA (Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) », a déclaré un porte-parole du département d'État aux journalistes mardi soir, heure locale.
« En tout cas, le président américain Joe Biden s'est engagé à ce que l'Iran n'acquière pas l'arme nucléaire. Il s'agit d'un engagement ferme, et que nous parvenions à un accord ou non, nous respecterons cet engagement », a plus tôt déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price.
Interrogé sur le changement de ton des États-Unis par rapport à la semaine dernière au sujet de la conclusion d'un potentiel accord, il a déclaré: « La semaine dernière, nous parlions de deux défis différents. L'un des défis était les facteurs externes. Bien sûr, ces derniers jours, nous avons entendu un tout autre ton de la part de la Russie concernant le retour réciproque aux engagements liés au JCPOA. Ces facteurs externes ne sont plus en jeu, mais nous travaillons toujours sur des questions difficiles. »
Sans la moindre allusion aux engagements américains jamais respectés, le porte-parole de la diplomatie américaine a utilisé le jeu du blâme pour dire qu’il revient désormais à l’Iran de prendre des « décisions difficiles » pour parvenir à un accord.
Et pourtant l’accord final de Vienne attend les décisions politiques américaines sur un certain nombre de questions clés.
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