Dans une interview accordée à l'IRNA, Mohsen Zahraei, président du département des maladies évitables par la vaccination du ministère iranien de la Santé a déclaré mardi 17 mai à l'occasion de la Semaine mondiale de la vaccination: « La Semaine mondiale de la vaccination a été nommée par l'Organisation mondiale de la santé pour attirer l'attention du grand public et des décideurs politiques sur la mise en œuvre du programme de vaccination supplémentaire. »
« Pendant de nombreuses années, la couverture vaccinale en Iran a été estimée à plus de 95 %, et les infrastructures et structures appropriées ont été créées par le gouvernement et le personnel nécessaire a été recruté » a-t-il ajouté.
« Le slogan du programme de vaccination est qu'aucun enfant ne devrait mourir de maladies évitables par la vaccination, la vaccination est un droit des enfants et doit être fournie à des groupes cibles, le gouvernement, les parents et les autres parties prenantes doivent veiller à ce que chaque enfant vivant en Iran, quelle que soit sa nationalité, soit vacciné. » a souligné ce responsable iranien.
« Dans certains pays voisins qui n'ont pas un bon système de santé, il est possible que la maladie se propage, donc ne pas se faire vacciner est un risque pour certains enfants » a-t-il noté.
Evoquant que de nombreux enfants sont morts dans le pays au début de la révolution en raison du manque de couverture vaccinale adéquate, il a précisé : « Par exemple, au début de la révolution, un quart des nourrissons mouraient du tétanos chaque année, ou il y avait 10 000 cas de rougeole dans le pays chaque année, mais aujourd'hui nous n'avons aucune de ces maladies dues à la vaccination. »
Pour Mohsen Zahraei, l'hépatite B est la maladie la plus courante qui endommage le foie et reste asymptomatique dans le corps, avant 1370 du calendrier iranien, la maladie touchait 3,5 % de la population du pays, qui est maintenant tombée en dessous de 1 %, et nous n'avons même pas de décès liés à la diphtérie.
Et de poursuivre: « Avant 1381 du calendrier iranien, nous avions 10 000 cas de rougeole par an, et aujourd'hui, grâce à la vaccination, la maladie ne se voit pas chez les Iraniens, et ces dernières semaines, des cas ont été identifiés chez des non-Iraniens venus des pays voisins. »
235 000 non-Iraniens ont été vaccinés contre la rougeole
Le président du département des maladies évitables par la vaccination du ministère iranien de la Santé a indiqué : « Actuellement, 235 000 non-Iraniens âgés de 9 à 30 ans ont été vaccinés contre la rougeole ces dernières semaines dans le pays, et cette maladie est sous contrôle. »
« Les non-iraniens peuvent faire vacciner leurs enfants contre la rougeole en se rendant au centre de santé le plus proche » a-t-il insisté.
« Dans la population iranienne du pays, la cible est plus concentrée sur les zones reculées et les villages, car dans les zones urbaines où l'accès à la vaccination est facile, presque tous les enfants sont vaccinés » a ajoute ce responsable iranien.
« Aujourd'hui, plus de 99 % des enfants du pays sont vaccinés, alors que l'Organisation mondiale de la santé considère qu'une couverture de plus de 95 % des vaccinations est souhaitable » a-t-il conclu.
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