Selon l'Elysée, le président Macron a déclaré samedi 24 juillet au président iranien l'ayatollah Ebrahim Raïssi que la relance du JCPOA est "toujours possible" mais que l'accord doit être signé "le plus tôt possible".
D’après la présidence française, Macron a également exprimé son mécontentement face à l'absence de progrès dans les négociations après leur suspension à Vienne et a souligné la nécessité pour l'Iran de revenir au JCPOA et de mettre en œuvre ses engagements nucléaires, réduits suite au retrait américain de cet accord en 2018.
Il n'y a aucun doute sur la volonté de l’Iran de conclure un accord bon, solide et durable (Amirabdollahian)
Hossein AmirAbdollahian, ministre iranien des Affaires étrangères, s’est entretenu au téléphonique mercredi 27 juillet avec Joseph Borrell, chef de la politique étrangère de l'Union européenne, du dernier état des pourparlers sur la levée des sanctions contre l'Iran.
Tout en remerciant Borrell et son adjoint Enrique Mora pour leurs efforts en vue de la réalisation d'un accord, Amirabdollahian a déclaré qu’Il n'y avait aucun doute sur la volonté du gouvernement de la République islamique de conclure un accord bon, fort et durable.
Si les Etats-Unis avancent de manière réaliste sur la voie de trouver une résolution et la conclusion d'un accord, alors un bon accord serait accessible à toutes les parties, a réaffirmé Amirabdollahian.
Il a noté que la République islamique avait, depuis le début des pourparlers, montré sa bonne foi et sa volonté sérieuse pour l'émergence d'un accord.
Le ministre iranien des Affaires étrangères a déclaré que son pays se félicitait de la poursuite de la voie diplomatique dans le but de parvenir à un accord sur la levée des sanctions anti-Téhéran.
Le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que les États-Unis se disaient constamment favorables à un accord, ajoutant que si une telle intention tient la route, le pays "devrait se manifester [à la fois] dans le texte de l'accord et en action".
Borrell, pour sa part, a déclaré que la partie iranienne avait indiqué sa volonté positive et sérieuse au cours des négociations, ajoutant qu'il était temps que les pourparlers donnent des résultats.
Le haut responsable de la politique étrangère de l'UE a mis l'accent sur sa volonté et celle de son adjoint d'aider à faciliter et à accélérer ce cours par la liaison et la consultation de toutes les parties concernées.
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