9 oct. 2022, 14:05
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La France applaudit la musique traditionnelle de la province iranienne du Sistan et Baloutchistan

Téhéran (IRNA)- La musique folklorique d’Iran attire de plus en plus les Français passionnés de la civilisation persane. Une bande de musique de la province du Sistan et Balûchistân est invitée à la 25e édition du Festival de l’Imaginaire à Paris.

Ce Jeudi 13 octobre 2022 à 20h, le Théâtre de l’Alliance Française à Paris accueillera un concert de la musque iranienne folklore.

Les musiciens iraniens baloutches qui vont présenter la splendeur de la musique perse en France sont ; Pahlavan Eshagh Baluchnasab tanbour (luth), chant, Rahimi Baluch soroud (vièle), Vahid Baluchnasab binjou (cithare), Rahmed Parvandeh tanbour, Sajed Cheras doholak (tambour).

Sur le site de la Maison des cultures du monde (organisatrice du festival de l’Imaginaire), l’on peut lire cette note sur le concert de la musique baloutche iranienne ;

De la musique populaire à la musique classique et la musique de transe-nationale, la musique baloutche peut être divisée en deux parties : celle du nord, région de Sistân, et celle d’une zone appelée Makrân (ou makorân) dans le sud et le centre. L’ensemble Makoran interprète un style appelé shervândi très spécifique à la région du Makrân : des poèmes épiques et narratifs, mêlant des chants mesurés et mélismatiques zahirigs, équivalents baloutches des maqâms arabes ou des ragas indiens. Ce style est considéré à juste titre comme la manifestation la plus haute et la plus complète de la musique savante baloutche.

En marge des grands poèmes épiques, lyriques ou religieux, un chanteur épique (shervand, pahlavân ou shergu) chante également des ghazals soufis en persan, chants d’amours possédant parfois une dimension mystique. Le shervandi demande une bonne maîtrise vocale et un registre étendu, la mémorisation d’un large répertoire poétique et mélodique, et une parfaite connaissance des modes zahirigs.

Le soroud (ou sorouz) est l’instrument par excellence de la musique savante baloutche ou shervandi. Instrument à cordes frottées, sans doute le plus identitaire et de forme singulière, il accompagne, complète, suit et parfois imite les mélodies et mélismes que le chanteurs exécute avec sa voix. Le tanbour (ou tanbourak) est un instrument à cordes pincées sans aucune frête. Il intervient pour l’accompagnement rythmique dont le jeu peut paraître simple, mais qui est en réalité très sophistiqué. Le binjou (ou benjou) est un instrument relativement moderne, issu de la culture indo-pakistanais, et qui a trouvé sa place dans la musique populaire du Baluchistan. C’est une petite cithare dont le musicien fait sonner les cordes à l’aide d’un plectre, tandis qu’il appuie de l’autre main sur une série de touches dont le clavier évoque celui d’une machine à écrire. Le doholak (ou dholak) est un petit tambour en tonneau à deux peaux, joué du Nepal, au Baluchistân iranien, en passant par le nord de l’Inde où il trouverait apparement ses origines.

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