Dans une lettre au secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, dont le texte a été publié vendredi, le ministre iranien a fustigé l'échec du Conseil de sécurité à condamner l'attentat terroriste.
Rappelant au Conseil de sécurité de l'ONU sa responsabilité dans le maintien de la paix et de la sécurité, le ministre a déclaré qu'il était attendu de l'organisme qu'il «condamne fermement l'attaque terroriste à Chiraz et appele à la responsabilisation et à la poursuite des responsables de ces crimes odieux dans le cadre de ses « pratiques établies » et étant donné qu'il a « fait du terrorisme à plusieurs reprises l'une des menaces les plus graves à la paix et à la sécurité internationales »
«Néanmoins, le silence inexcusable du Conseil de sécurité face à ce crime a démontré que certaines puissances, qui sont également membres permanents du Conseil de sécurité, continuent de qualifier les terroristes de bons ou de mauvais, et non seulement d'utiliser le Daech comme un outil de pression sur d'autres nations pour faire avancer leurs propres agendas politiques étroits, mais aussi leurs actions discriminatoires et irresponsables rendent plus difficile pour le Conseil de sécurité de s'acquitter efficacement de son mandat dans la lutte contre le terrorisme international».
Le ministre iranien a apprécié la condamnation opportune de l'attaque terroriste par Guterres et son porte-parole, notant que Téhéran considère «cette action responsable comme une étape importante et encourageante pour amener les Nations Unies vers une approche cohérente et non discriminatoire de la lutte contre le terrorisme».
En tant que victime du terrorisme, a déclaré AmirAbdollahian, l'Iran est déterminé dans « ses efforts dans la lutte contre le terrorisme, à la fois pour protéger la sécurité des nations de la région et celle de l'honorable et grande nation iranienne contre les dangers posés par de tels groupes terroristes.
L'attaque terroriste de Chiraz a prouvé l'importance de la bravoure du lieutenant-général Qassem Soleimani dans la lutte contre le terrorisme et l'importance de maintenir des efforts continus et fructueux dans la région pour éradiquer le terrorisme, a déclaré le ministre, rappelant à la communauté internationale que « sa sensibilité et sa vigilance face aux menaces terroristes ne doivent pas être compromises ».
Alors que le CSNU n'a pas condamné l'attaque terroriste, il a tenu une réunion non officielle à la demande des États-Unis et de l'Albanie pour discuter des récentes émeutes en Iran, une décision que le ministère iranien des Affaires étrangères a décrite comme un exemple clair de l'abus des mécanismes internationaux par le gouvernement américain à ses fins illégales et de son ingérence dans les affaires intérieures d'autres États.
Votre commentaire