Évoquant le retrait unilatéral des États-Unis d'Amérique du JCPOA (l’acronyme anglais du Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015, PGAC) et les mesures compensatoires de l'Iran, le directeur général de l’Agence viennoise a réaffirmé que l'accord de 2015 s’est réduit à une « coquille vide ».
Cependant, a déclaré le patron de l'AIEA : « Des inspecteurs de l'agence sont présents en Iran pour surveiller les activités nucléaires du pays et pour que ce qui est convenu à la suite des pourparlers de Vienne puisse être vérifié ».
En conséquence, il a déclaré qu'il poursuit activement ses consultations avec les participants au JCPOA, manière d’aider leurs efforts diplomatiques à reprendre la mise en œuvre de cet accord multilatéral en agonie.
À la fin d’une récente visite de 2 jours de Rafael Grossi, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), à Téhéran et ses rencontres et négociations avec de hauts responsables du pays, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) et l'agence viennoise ont publié une déclaration commune.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, M. Raphael Grossi, s'est rendu en République islamique d'Iran les 3 et 4 mars 2023. Au cours de cette visite, il a rencontré M. Dr. Ebrahim Raissi, Président de la République islamique d'Iran, M. Hossein Amir Abdollahian, Ministre des Affaires étrangères, et M. Mohammad Eslami, Vice-président et Chef de l’Organisation iranienne de l'énergie atomique.
Ces réunions de haut niveau ont porté sur l'importance de prendre des mesures pour faciliter une coopération plus large afin d'accélérer la résolution des questions de sauvegarde restantes, comme il faut. Les deux parties pensent que de telles interactions positives peuvent ouvrir la voie à des accords plus larges entre les États membres.
L'Organisation iranienne de l'énergie atomique et l'Agence internationale de l'énergie atomique sont parvenues à un accord concernant des points dont l’interaction entre l'Agence Internationale de l'Energie Atomique et l'Iran dans un esprit de coopération.
En ce qui concerne les problèmes de sauvegarde restants liés à trois lieux, l'Iran a annoncé qu'il était prêt à poursuivre sa coopération et à fournir davantage d'informations et d'accès afin de traiter les problèmes de sauvegarde restants.
L'Iran autorise volontairement l'agence à mener d'autres activités de vérification et de surveillance si nécessaire. Les modalités de sa mise en œuvre seront convenues entre les deux parties lors des futures rencontres.
Le Président de l’OIEA, Mohammad Eslami, a également déclaré que l'Iran ne céderait pas à la campagne de pression maximale de Washington et aux tentatives de faire pression sur le pays par le biais de l’observatoire nucléaire de l'ONU.
Déclarant que l'Iran reste toujours engagés aux accords de garantie et au Traité de non-prolifération d’arme nucléaire TNP, M. Eslami a déclaré que l'autre partie avait l'intention de "falsifier les faits et de provoquer des campagnes d’intoxication.
Il a également déclaré que le « courant sioniste » en intensifiant la pression sur le patron de l'agence internationale de l’Energie atomique, et en lui posant des « questions exagérées » à son arrivée à l'aéroport de Vienne et de retour à Téhéran, avait voulu lui arracher des mots pour « créer la polémique » intéressée, mais il n'y est pas parvenus.
Le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA) a déclaré que l'Iran restait attaché à l'accord de garanties avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), les considérant comme la base de ses activités nucléaires, ainsi que la loi stratégique adoptée par le Parlement iranien.
Mohammad Eslami a fait cette remarque dans une interview dimanche 5 mars, à la suite de la visite en Iran du directeur général de l'AIEA Rafael Mariano Grossi.
Commentant la visite de Grossi, il a déclaré que les interactions de l'Iran avec l'agence devraient se poursuivre et que « nous ne devons pas permettre au courant sioniste et terroriste destructeur de profiter de nos relations et de trouver des excuses pour faire pression sur le pays ».
Eslami a ajouté que l'accord nucléaire conclu en 2015, officiellement connu sous le nom de Plan global d’action conjoint (PGAC), ne peut plus être considéré comme la base des activités de l'Iran.
« Naturellement, le PGAC, auquel l'autre partie ne se conforme pas, ne peut pas constituer la base de nos activités, car la base des activités de la République islamique d'Iran est la loi stratégique votée par le Parlement iranien et la suppression de sanctions injustes » qui ont été imposées au pays, a déclaré le chef de l’OIEA.
La loi, baptisée Plan d'action stratégique pour contrer les sanctions, a été adoptée par les législateurs iraniens en décembre 2020 pour contrer les sanctions imposées à l'Iran par les États-Unis et leurs alliés occidentaux, et promouvoir le programme nucléaire pacifique du pays.
En vertu de la loi du Parlement, l'administration iranienne est tenue de restreindre les inspections de l'AIEA et d'accélérer le développement du programme nucléaire du pays au-delà des limites fixées par le PGAC.
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