L’allié le plus proche de la France et des Etats-Unis dans la région de l’Afrique de l’Ouest est sorti du camp occidental en choisissant un nouveau chemin.
Sans vouloir soutenir les militaires qui sont arrivés au pouvoir, ce geste est, avant tout, un signe de la volonté des peuples africains pour sortir du joug occidental. La France a 1 500 soldats sur le sol nigérien. Les mines d’uranium de ce pays sont pliées par la société française Areva depuis des décennies. Perdre ces ressources qui alimentent les centrales nucléaires de l’Hexagone sera un grand échec pour la France.
Mohamed Bazoum, un ami de Macron, est écarté du pouvoir. L’Armée nigérienne, sur laquelle comptait Antony Blinken dans ses discours au cours de sa visite au Niger, a annoncé son soutien face aux hommes du général Abdourahamane Tchiani, le chef de la garde présidentielle depuis 2011, qui est devenu le nouveau dirigeant du pays.
Les nouveaux dirigeants nigériens ont accusé la France d’avoir enfreint la fermeture des frontières en faisant atterrir un avion militaire à l’aéroport international de Niamey.
Bien que l’avenir ne soit pas encore clair pour le nouveau gouvernement, la France et les États-Unis multiplient des messages qui montrent d’abord leur sens de la perte et de la rage et deuxièmement expriment leur manque de possibilité pour changer la situation au Niger.
L’Occident n’a plus de moyens de force en Afrique de l’Ouest pour déterminer le sort des peuples africains réveillés et conscients de leurs droits.
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