« La Seine-Saint-Denis en colère, il y en a marre de la galère » ; « Le tri social, c’est dégueulasse » ; « Nous, ce qu’on veut, c’est un plan d’urgence ».
Tour Eiffel en arrière-plan, plusieurs centaines de personnes se sont élancées ce lundi 22 avril de la place du Trocadéro, à Paris, pour réclamer un plan d’urgence en faveur de l’école publique en Seine-Saint-Denis, le département le plus pauvre de France métropolitaine, rapporte La Libération.
Pancartes et banderoles à la main, les enseignants grévistes en ce jour de rentrée scolaire de la zone C ont rallié le Grand Palais éphémère, de l’autre côté de la Seine, sous les yeux étonnés des nombreux touristes arpentant le quartier.
Selon France 3, la mobilisation des enseignants se poursuit pour réclamer la mise en place d’un "plan d’urgence pour l’éducation" dans le département, avec un nouvel appel à la grève et une manifestation au départ de la place du Trocadéro à Paris ce lundi après-midi.
« 3,5 milliards d’euros pour les JO en Seine- Saint-Denis mais pas de plan d’urgence pour l’école publique ? », demande l’intersyndicale qui appelle les personnels à poursuivre la grève.
L’intersyndicale 93 souligne dans un communiqué, depuis bientôt deux mois, à l’appel de l’intersyndicale FSU, CGT Éducation, Sud éducation et CNT éducation, une mobilisation aussi puissante qu’historique rassemble élèves, parents, personnels et élus de la Seine-Saint-Denis. Depuis le 26 février 2024, dans le département le plus jeune, mais aussi le plus pauvre de l’Hexagone, la communauté éducative se mobilise par milliers pour demander l’égalité réelle des droits pour tous les élèves. Ainsi, 70 à 80 % des professionnels de l’éducation du 93 ont participé aux journées de grève.
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