Selon l’IRNA depuis l'agence de presse Tass, Sergueï Lavrov a répondu samedi soir à la question de savoir si la relance de JCPOA est dans l'intérêt de la Russie : « Dans le monde de la politique, nous ne trahissons jamais nos amis. Tout d'abord, le Venezuela est notre ami et l'Iran est un pays très proche de nous, deuxièmement, contrairement aux Américains, nous ne poursuivons pas d'intérêts égoïstes ».
« Les actions des Américains sont évidentes, car ils essaient d'être hostiles à la Russie, et les États-Unis ne sont en contact avec le gouvernement de Caracas que pour punir la Russie, et tentent de faire revivre l'accord du JCPOA dès que possible » a-t-il ajouté.
Concernant la pression des Etats-Unis sur des pays comme l'Arabie saoudite pour produire plus de pétrole, le ministre russe des Affaires étrangères a déclaré : « Les Américains ont contacté l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar au sujet du pétrole et du gaz, qui tous, comme le Venezuela et l'Iran, ont explicitement déclaré leur engagement envers le cadre de l'OPEP Plus. Dans cette organisation, le quota de chaque membre est revu et convenu par consensus ».
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a déclaré lors d'une conférence de presse que Moscou ne bénéficiait d'aucune exemption de sanctions en dehors de JCPOA.
« Moscou a joué un rôle dans la mise en œuvre de JCPOA dans le passé, et nous n'en discuterons qu'avec eux, la Russie a joué un rôle dans le transfert et la protection des matières nucléaires dans le passé, et c'est de cela que nous parlons dans le cadre des sanctions, et elles font partie des négociations sur cet accord » a ajouté le porte-parole de la Maison Blanche.
La Russie produit environ 10 millions de barils de pétrole par jour et en exporte environ la moitié, plus 3 millions de barils par jour de produits pétroliers.
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