« Les pourparlers de Vienne portent sur l'accord sur le nucléaire iranien. », a déclaré mardi soir la porte-parole de la Maison Blanche en réponse à la question d'un journaliste sur le point de savoir si les États-Unis et les pays européens discuteraient de la question de l'Ukraine avec la Russie lors des pourparlers de Vienne.
La porte-parole du gouvernement de Biden, conformément à la politique de son pays de peur des progrès nucléaires de l'Iran et réitérant les affirmations répétées, bien que la communauté du renseignement américain reconnaisse que les activités nucléaires de l'Iran ne concernent pas les armes nucléaires, a affirmé que les pourparlers de Vienne sont sur la non-prolifération de l'Iran.
« Malgré nos sérieuses inquiétudes concernant l'attaque brutale de Vladimir Poutine contre l'Ukraine, nous pensons que les États-Unis et la Russie souhaitent empêcher l'Iran d'acquérir une arme nucléaire. », a noté la directrice de Communication dans l’Administration de Biden.
« La Russie essaie d'augmenter ses exigences pour un accord nucléaire avec l'Iran, mais nous ne jouons pas au jeu du ‘Let's Deal’. », a également déclaré la secrétaire d'Etat adjointe américaine Victoria Nuland.
Interrogé pour savoir si le gouvernement américain avait donné une garantie écrite à la Russie que le commerce, les investissements ou la coopération militaire de Moscou avec l'Iran ne seraient pas soumis à des sanctions, la sous-secrétaire d'État américain adjointe aux Affaires européennes et eurasiennes a répondu mardi que « les USA n’ont pas fourni une telle garantie à la Russie. »
Cependant, lorsque le sénateur républicain de l'Indiana Todd Young lui a demandé si « l'invasion russe de l'Ukraine a changé le cours des négociations américaines avec la Russie ? », Nuland a répondu : « Je dois dire que la Russie essaie d'élargir ses revendications concernant le JCPOA, et nous ne jouons pas au jeu "Let's Deal". »
Nuland a déclaré que les États-Unis ne négociaient pas avec la Russie "contre" l'Iran.
Réitérant les propos du secrétaire d'État américain Anthony Blinken, elle a déclaré que la Russie et les États-Unis avaient le même objectif stratégique en essayant de sauver l'accord sur le nucléaire iranien, et de s'assurer que l'Iran n'acquiert pas l'arme nucléaire.
Les allégations surviennent alors que le Bureau du directeur de l'Intelligence nationale des États-Unis a reconnu dans son rapport annuel d'évaluation des menaces de 2022 que, selon les estimations de Washington, Téhéran n'est pas engagé dans la production d'armes nucléaires.
« Notre évaluation reste que l'Iran ne prend pas actuellement les mesures nécessaires et fondamentales pour développer une arme nucléaire. », indique le rapport de l'Intelligence Nationale des USA, selon l'IRNA mardi.
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