La députée LFI d’origine congolaise est devenue la première vice-présidente noire de l’Assemblée nationale, souligne le journal Jeune Afrique dans un article focalisé sur la question du racisme dans le Parlement français.
L’an dernier, Yaël Braun-Pivet, présidente macroniste de l’Assemblée nationale, l’avait confondue avec Rachel Keke, une élue d’origine ivoirienne. Faut-il y voir quelques relents de racisme ?
Rachel Keke n’a pas pu entrer dans cette législature. Elle a été battue par Un candidat LR après deux ans du mépris au sein du Parlement.
Le 17 février 2023, alors que Nadège Abomangoli s’apprêtait à défendre un amendement, Yaël Braun-Pivet, la présidente (macroniste) de l’Assemblée nationale, lui avait dit : « Allez-y, Madame Keke, vous avez la parole. » Assise à quelques mètres à peine de celle qui se trouvait devant le micro, Rachel Keke avait deux points communs avec sa collègue : être une députée LFI et être Noire (elle est née en Côte d’Ivoire).
Est-il naturel d’avoir du mal à distinguer les personnes d’une autre couleur de peau que la sienne ? Nadège Abomangoli avait immédiatement riposté : « Tous les Noirs ne se ressemblent pas ! » Après la séance, elle avait dénoncé, sur les réseaux sociaux, un « racisme latent » et un « mépris ordinaire ».
Rachel Keke est même une fois sanctionnée pour avoir hissé le drapeau palestinien dans le Parlement.
Mais cela ne peut résoudre le problème pour la cheffe Macroniste du Parlement. Les cas de racisme sont nombreux aux sièges des députés.
« Qu’il retourne en Afrique ! », que le député du RN Grégoire de Fournas avait lancé, en novembre 2022, à un autre député insoumis, Carlos Martens Bilongo, né de parents d’origine congolaise et angolaise.
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