Selon le correspondant parlementaire de l'IRNA, à l'issue d'une séance publique de l'Assemblée consultative islamique, ce dimanche 10 avril, une déclaration signée par plus de 250 parlementaires sur les pourparlers nucléaires adressée au président a été lue.
1. L'expérience des négociations précédentes montre que la réticence des États-Unis et des parties aux négociations à fournir les garanties nécessaires non seulement n'a pas servi en pratique les intérêts nationaux de l'Iran, mais a également causé des dommages aux intérêts nationaux et aboutit à l'échec de l'accord en raison du retrait (unilatéral) américain.
Par conséquent, dans les nouvelles négociations, il est nécessaire que les États-Unis garantissent qu'ils ne quitteront plus le Plan global d'action conjoint sur le nucléair de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) et qu'ils soumetteront la question de manière tout à fait légale à leurs organes décisionnels, tels que le Congrès , afin de ne pas entraver sa mise en œuvre à l'avenir.
2- L'une des principales conditions de la négociation est l'absence de menace après l'accord. L'existence d'un mécanisme de déclenchement automatique des sanctions (Snapback) signifie pratiquement le maintien de la menace et l'échec en soi des négociations. Il faut donc obtenir les garanties nécessaires pour qu'en cas du retour des Etats-Unis dans le PGAC, le mécanisme de Snapback (retour automatique et immédiat des sanctions) ne soit pas appliqué sous divers prétextes.
3. Malheureusement, au cours des négociations, les États-Unis ont adopté de nouvelles sanctions contre des individus, des institutions et des appareils, ce qui témoigne d'une volonté déstructive qui sape toujours les négociations. Par conséquent, il est nécessaire d'interdire explicitement l'imposition de nouvelles sanctions durant les négociations, et également de déclarer (officiellement) que les sanctions levées ne seront pas réimposées.
4. La République islamique d'Iran a le droit d'exporter du pétrole vers tout pays et dans toute mesure convenue par les parties dans le cadre du quota fixé par l'OPEP avant l'imposition des sanctions et selon le statut et la position de la République islamique d'Iran, et d'en recevoir les revenues via le système bancaire.
5. Le transfert des ressources financières et des intérêts de la République islamique d'Iran, y compris les ressources obtenues de la vente de pétrole et les ressources bloquées depuis tous les pays, est le droit de la République islamique et les pays négociateurs doivent supprimer les obstacles à cet effet. À cet égard, toute obstruction à la conversion des devises et à attirer les investissements dans la République islamique est interdite et n'est pas acceptée par la nation iranienne et le gouvernement iranien a le droit de les vérifier." , peut-on lire dans le texte.
"Les représentants du Parlement, tout en soutenant le gouvernement du Président Raïssi, suivent de près les négociations, et sans aucun doute, le gouvernement et le Parlement s'accordent sur la protection des intérêts nationaux et protégeront la loi de l'Assemblée consultative tout en respectant les lignes rouges."
"L'Assemblée consultative islamique soutiendra tout accord garantissant les intérêts du peuple iranien conformément à la loi de l'Assemblée et aux lignes rouges tracées par l'Ordre de la RII", conclut la lettre.
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