Le président algérien a formulé dans un décret que le troisième couplet de l’hymne national concernant le colonialisme français en Algérie doit garder sa place au sein du “ Kassaman” dont les paroles sont composées dans les années 1960 et au cours de la guerre de la Libération (selon les Algériens) et la guerre de l’indépendance (selon les Français).
Cette partie se réfère à l’histoire noie des crimes de l’empire colonial français depuis 1830 jusqu’à 1962.
« Ô France ! Le temps des palabres est révolu. Nous l’avons clos comme on ferme un livre. Ô France ! Voici venu le temps où il te faut rendre des comptes. Prépare-toi ! Voici notre réponse. Le verdict, notre révolution le rendra, car nous avons décidé que l'Algérie vivra. »
La France ne cache pas son mécontentement face à cet hymne qui crie à l’opposition contre la France.
Catherine Colonna, la ministre française des Affaires étrangères, a estimé vendredi soir 17 juin que cette décision pouvait « apparaître à contre-temps » et qu’il fallait replacer l’hymne « dans son contexte de la décolonisation », a rapporté la RFI.
Dans quelques semaines, le président Abdelmadjid Tebboune aura bientôt une visite à Paris. Le même hymne doit être sonné lors de l’accueil officiel du chef d’Etat algérien.
Malgré les efforts d’Emmanuel Macron, au cours de son déplacement en Algérie, pour faire oublier les crimes coloniaux du régime français dans les pays africains, les peoples africains retournent de plus en plus leur identité traditionnelle et se positionnent contre les aspirations néo-colonialistes des hommes de l’Elysée.
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