Ben Gvir, l’une des figures impétueuses de l'extrême droite de l’Occupation israélienne qui faisait partie du cabinet de Netanyahou et qui a quitté son gouvernement en raison de l'accord de cessez-le-feu avec le mouvement de la Résistance palestinien, Hamas, a déclaré ce jeudi 13 février : « Après le soutien de Trump à notre ouverture des portes de l'enfer sur Gaza en cas du refus du Hamas de libérer les otages, le gouvernement est en train de perdre une occasion historique. »
Il a critiqué la décision du gouvernement Netanyahu, qui prévoit la libération de seulement trois captifs israéliens en échange de la libération de centaines de détenus palestiniens et d'une augmentation de l'aide humanitaire à Gaza. « Nous sommes face à un accord précipité et mal calculé, ainsi qu'à un gouvernement peureux », a-t-il insisté.
L'ancien ministre de la Sécurité intérieure du régime d’Occupation avait déjà appelé à l'exécution rapide d’un plan de déplacement forcé des habitants de la bande de Gaza vers les pays voisins.
Ben Gvir a affirmé : « J’exige que la migration des habitants de Gaza commence immédiatement. Trump dit que nous avons du temps, mais les intérêts d'Israël ne peuvent pas supporter plus de retard. »
Il a conclu : « Nous sommes devenus la risée du Moyen-Orient, et j’étais le seul membre du cabinet de sécurité à m’opposer à l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. »
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