Les négociations à Vienne pour la levée des sanctions battent toujours leur plein, mais à l'approche des phases finales, on assiste également à l’intensification d’une couverture médiatique médiatisée et d’une campagne systématique de désinformation, un vieil jeu lié aux tentatives de dernières minutes de l’Occident visant à exacerber les tensions, manière de faire prédominer les négociations. Les États-Unis et les Européens ont déjà montré lors des pourparlers nucléaires avec l'Iran qui ont abouti à l'accord de 2015 (JCPOA) comment ils déclenchent certains jeux tactiques dans les derniers jours des pourparlers, souvent par le biais des médias, afin d’arracher plus de concessions et de faire pression sur l'Iran et cela dans l’objectif systématique d’ignorer les revendications et les initiatives des négociateurs de notre pays, et d’exercer une influence intéressée en faveur des velléités maximalistes de l’Occident.
De telles actions font partie de l'approche disons « hypertexte » occidentale à l’égard du PGAC (Plan global d’action conjoint sur le nucléaire iranien de 2015). Les pays occidentaux, en particulier les États-Unis, adoptent toujours deux approches complémentaires patentes et latentes autrement dit « texte et hypertexte » dans diverses négociations. Alors qu’ils mènent les discussions à la table sur ses plans juridiques et techniques, ils s’occupent en même temps des campagnes médiatiques. Ce n’est pas étonnant si les États-Unis font recours à de tels jeux car ils sont techniquement et légalement accusés de violer leurs obligations en vertu de l'accord sur le nucléaire de 2015, ils se concentrent donc sur des déclarations hypertextuelles et tentent d'atteindre les étapes finales des négociations en jouant la carte du chantage contre les négociateurs iraniens, manière de créer une atmosphère émotionnelle et illogique.
Bien sûr, l'équipe de négociation de notre pays a montré qu'elle surveille bien les jeux de l'Occident et qu'elle est consciente de la propagande et des objectifs émotionnels des États-Unis, et qu'elle ne reculera pas devant les lignes rouges et les exigences techniques et juridiques de la République islamique d'Iran.
Ces jours-ci des rumeurs intéressés se répandent de plus et plus par les médias mainstream occidentaux manière d’arracher le maximum de concession à l’Iran.
Les pourparlers à Vienne sur le dossier nucléaire iranien sont dans une phase « compliquée » mais pas dans l'impasse, a affirmé Téhéran.
L'Iran est engagé dans des négociations avec la Chine, la Russie, la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne directement et avec les Etats-Unis indirectement pour relancer l'accord multilatéral nucléaire conclu en 2015. Les discussions ont été lancées en avril 2021 pour sauver l'accord actuellement en agonie signé par l'Iran, les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne, la France et l'Allemagne, et dont Washington s'est unilatéralement retiré en 2018 sous le Président milliardaire Donald Trump. Les pourparlers ont repris fin novembre après plusieurs mois de suspension et des participants ont signalé des « avancées significatives ».
« Les négociations sont compliquées et difficiles car elles touchent des questions clés qui nécessitent des décisions politiques sérieuses, en particulier de la part de Washington », insiste Téhéran.
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