La grave crise causée en Nouvelle-Calédonie suite aux affrontements entre les indépendantistes et le régime français a coûté au moins 2,2 milliards d'euros, rapporte France 24.
Selon un document que l'AFP a pu consulter, la facture des troubles est à 1,2 milliard d'euros pour le secteur privé et à un milliard de plus pour les infrastructures publiques.
Les violences et répressions du régime français à partir du 13 mai dernier, après le vote par le Parlement de la réforme du corps électoral, ont fait 9 morts et causé des dégâts considérables.
Au total, 700 entreprises privées en lien avec le régime colonialiste de Paris ont été incendiées.
Côté public, 19 écoles sont parties en fumée, de même que plusieurs médiathèques, des locaux techniques ou des bureaux, pour un montant de 385,3 millions d'euros, ajoute le gouvernement.
En outre, le chômage total ou partiel pourrait toucher quelque 24 000 personnes, soit plus d'un salarié sur quatre.
Les pertes de recettes fiscales, de cotisations sociales et de taxes douanières liées à la destruction du tissu économique sont quant à elles estimées à 364,4 millions d'euros.
Au total, «1703 personnes ont été interpellées» depuis le début des troubles mi-mai, rappelle le haut-commissariat.
3500 policiers et gendarmes sont mobilisés par la France pour protéger les partisans pro-Paris et pour réprimer le peuple Kanak.
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